Arguments
Les différents acteurs de cette controverse expose différents arguments et en voici la liste.
L'efficacité du vaccin
L’efficacité vaccinale estimée contre une infection par SARS-CoV-2 a un pourcentage très élevé : 95 % pour Pfizer/BioNTech et 94 % pour Moderna. Pour les infections sévères les chiffres sont aussi très positifs. En effet l'efficacité est de 90 % pour BioNTech/Pfizer pour 10 cas, et 100 % pour Moderna pour 30 cas.
Le retour a la normale
Ces vaccins nous permettraient de sortir de la crise sanitaire. En effet le nombre de premières doses augmente considérablement : la barre des 18 millions de premières doses injectés a été dépassé soit environ un quart de la population française. Le Premier Ministre Jean Castex s'est d'ailleurs prononcé sur le sujet en affirmant que "La France est en train de sortir durablement".
L'avancée
Ces vaccins représentent une grande avancée médicale. En effet les thérapies à base d’ARN messager ne se limitent pas non plus à la lutte contre les virus comme le Covid-19. Elles pourront se révéler utiles "dès lors qu’il faut produire des anticorps pour lutter contre des cellules malades", explique Bertrand Séraphin. Elles pourraient par exemple peut-être aider à guérir contre le cancer.
Cout et temps
Ces vaccins sont plus rapides et moins onéreux que les vaccins originaux. En effet la technique de l’ARNm synthétique promet de réduire considérablement les délais car la seule chose qui change d’un vaccin à l’autre, c’est le message transporté par cet ARN.
Modification de notre ADN
Ces vaccins pourraient modifier notre ADN. En effet, d'après Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), « les premiers “vaccins” qu’on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique ». Selon lui ils pourraient modifier nos gènes irréversiblement.
Effets secondaires
Ces vaccins pourraient rendre les femmes stériles. Le Dr Fouché parle d'un «problème de la syncytine», une protéine jouant un rôle dans la fabrication du placenta pendant la grossesse. «La protéine 'spike' a beaucoup d’homologies de séquences (d'ADN, NDLR) avec la syncytine justement», nous explique-t-il. «Si jamais vous faites des anticorps contre 'spike' et que vous faites au passage des anticorps contre la syncytine, vous risqueriez d’être infertile». Selon lui le vaccin ARN ne serait donc pas la meilleure solution afin de sortir de cette crise.
Le manque de conaissance
On manque de données et d'expérience en ce qui concerne l'ARN. En effet, l'utilisation de l'ARN dans les vaccins est quelque chose de tout nouveau pour lequel on a pas eu de résultat concret sur le long terme. "Me faire vacciner avec des produits que je ne connais pas, dont je n'ai d'information que par les communiqués de presse des laboratoires pharmaceutiques, c'est quand même leur faire une confiance aveugle et absolue." tels sont les propos entretenus par le scientifique Eric Baum.